Sciences de gestion et numérique
Classe de première, voie technologique, série STMG, enseignement de spécialité
Les sciences de gestion dans le cycle terminal de la série STMG
Les sciences de gestion dans le cycle terminal
Appliquées aux organisations dans toute leur diversité, qu’elles soient issues du secteur marchand ou
non marchand (entreprise, association, organisation publique), les sciences de gestion étudient le
fonctionnement des organisations. En analysant les ressources internes et l’environnement, elles
apportent au management des connaissances sur les dimensions humaines et technologiques des
organisations. Elles s’intéressent aux rôles des acteurs au sein de ces organisations, à la signification des
situations et des conduites que l’on peut y observer. En cela, elles appartiennent aux sciences sociales.
Les champs des sciences de gestion sont très ouverts : conception d’outils et d’indicateurs de gestion,
structuration et maîtrise de l’information et de la communication, analyse des processus et de leur
impact sur les organisations, mesure de l’influence des technologies, représentation de la réalité pour
l’étudier, analyse des relations avec l’environnement, etc. Par les démarches et les méthodes qu’elles
mobilisent, les sciences de gestion proposent une approche spécifique de la vie des organisations, basée
sur la modélisation, la simulation, la prévision, l’évaluation et le contrôle. Aujourd’hui, elles abordent les
questions liées à la portée des décisions managériales et à leurs effets sur les hommes et la société, et
ne se réfèrent plus seulement aux normes et procédures appliquées dans les organisations.
La didactique des sciences de gestion
L’enseignement des sciences de gestion est fondé sur l’articulation entre l’observation, l’analyse, la
conceptualisation et l’interprétation de cas d’organisations et plus particulièrement d’entreprises. Il
prend appui sur des situations réelles, au besoin simplifiées pour des raisons didactiques ou
pédagogiques, et mobilise les outils et ressources d’environnements numériques adaptés.
Cet enseignement donne l’occasion :
- d’aborder la complexité organisationnelle, les phénomènes de contingence, d’interdépendance,
de hiérarchie, d’équipe, de leadership, au travers de situations de gestion ; - de confronter principes et pratiques, possibilités et limites, et d’analyser les enjeux en termes de
fonctionnement des organisations ; - de mettre en perspective historique les pratiques de gestion au sein des organisations.
Par la dimension critique introduite dans l’étude des phénomènes organisationnels, il renforce la
formation civique de l’élève et sa compréhension du monde contemporain.
Au fur et à mesure de l’exploration des thèmes, grâce à des scénarios différenciés et une démarche
de projet, l’élève développe, dans un cadre individuel et collectif, des capacités à argumenter en
référence à un contexte et à convaincre en suivant un raisonnement. Il acquiert progressivement une
autonomie de pensée, d’expression et d’organisation qui lui seront indispensables pour la poursuite
d’études supérieures ainsi que des compétences transversales : collaborer, coopérer, communiquer,
créer et mener une veille informationnelle.
Les travaux demandés aux élèves tiennent compte de ces objectifs tout en laissant de véritables marges
d’initiative aux professeurs dans le choix de la démarche, de la sélection des données utiles, des outils
et techniques de résolution.
Les transformations numériques, au cœur de l’enseignement des sciences de gestion
Sous l’effet de la diffusion des technologies numériques (intelligence artificielle, automatisation,
robotique, …), les organisations se transforment, comme l’ensemble de la société. L’enseignement des
sciences de gestion permet d’étudier les mutations de l’activité humaine dans la production et la
diffusion des connaissances, des biens et des services, en mettant en évidence les opportunités et les
risques associés. Il tire le meilleur profit des pratiques pédagogiques qui simulent la production
d’informations, la prise de décision, la communication et la coordination, et mobilisent des outils
numériques tels que les progiciels de gestion intégrés, les jeux sérieux de gestion, le tableur et les
environnements de travail collaboratif, dont les espaces numériques de travail (ENT).
Source: Conseil supérieur des programmes: Voir l’intégralité du texte