Lycée et Collège Paul Scarron

Cité scolaire Paul Scarron – Sille Le Guillaume

Pays de la Loire
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Mathématiques

Classe de première, enseignement de spécialité

Intentions majeures

La classe de première générale est conçue pour préparer au baccalauréat général, et au-delà à une
poursuite d’études réussie et à l’insertion professionnelle.

L’enseignement de spécialité de mathématiques de la classe de première générale est conçu à partir des
intentions suivantes :

  • permettre à chaque élève de consolider les acquis du collège et de la seconde, de développer
    son goût des mathématiques, d’en apprécier les démarches et les objets afin qu’il puisse faire
    l’expérience personnelle de l’efficacité des concepts mathématiques et de la simplification et la
    généralisation que permet la maîtrise de l’abstraction ;
  • développer des interactions avec d’autres enseignements de spécialité ;
  • préparer au choix des enseignements de la classe de terminale : notamment choix de
    l’enseignement de spécialité de mathématiques, éventuellement accompagné de
    l’enseignement optionnel de mathématiques expertes, ou choix de l’enseignement optionnel de
    mathématiques complémentaires ;
  • assurer les bases mathématiques nécessaires à toutes les poursuites d’études au lycée.

Le programme de mathématiques définit un ensemble de connaissances et de compétences, réaliste et
ambitieux, qui s’appuie sur le programme de seconde dans un souci de cohérence, en réactivant les
notions déjà étudiées et y ajoutant un nombre raisonnable de nouvelles notions, à étudier de manière
suffisamment approfondie.

Compétences mathématiques
Dans le prolongement des cycles précédents, on travaille les six grandes compétences :

  • chercher, expérimenter, en particulier à l’aide d’outils logiciels ;
  • modéliser, faire une simulation, valider ou invalider un modèle ;
  • représenter, choisir un cadre (numérique, algébrique, géométrique…), changer de registre ;
  • raisonner, démontrer, trouver des résultats partiels et les mettre en perspective ;
  • calculer, appliquer des techniques et mettre en œuvre des algorithmes ;
  • communiquer un résultat par oral ou par écrit, expliquer une démarche.

La résolution de problèmes est un cadre privilégié pour développer, mobiliser et combiner plusieurs de
ces compétences. Cependant, pour prendre des initiatives, imaginer des pistes de solution et s’y
engager sans s’égarer, l’élève doit disposer d’automatismes. Ceux-ci facilitent en effet le travail
intellectuel en libérant l’esprit des soucis de mise en œuvre technique et élargissent le champ des
démarches susceptibles d’être engagées. L’installation de ces réflexes est favorisée par la mise en place
d’activités rituelles, notamment de calcul (mental ou réfléchi, numérique ou littéral). Elle est menée
conjointement avec la résolution de problèmes motivants et substantiels, afin de stabiliser
connaissances, méthodes et stratégies.

Diversité de l’activité de l’élève
La diversité des activités mathématiques proposées doit permettre aux élèves de prendre conscience de
la richesse et de la variété de la démarche mathématique et de la situer au sein de l’activité scientifique.
Cette prise de conscience est un élément essentiel dans la définition de leur orientation.

Il importe donc que cette diversité se retrouve dans les travaux proposés à la classe. Parmi ceux-ci, les
travaux écrits faits hors du temps scolaire permettent, à travers l’autonomie laissée à chacun, le
développement des qualités d’initiative, tout en assurant la stabilisation des connaissances et des
compétences. Ils doivent être conçus de façon à prendre en compte la diversité et l’hétérogénéité des
aptitudes des élèves.

Le calcul est un outil essentiel pour la résolution de problèmes. Il importe de poursuivre l’entraînement
des élèves dans ce domaine par la pratique régulière du calcul numérique et du calcul littéral, sous ses
diverses formes : mentale, écrite, instrumentée.

Utilisation de logiciels
L’utilisation de logiciels (calculatrice ou ordinateur), d’outils de visualisation et de représentation, de
calcul (numérique ou formel), de simulation, de programmation développe la possibilité d’expérimenter,
favorise l’interaction entre l’observation et la démonstration et change profondément la nature de
l’enseignement.

L’utilisation régulière de ces outils peut intervenir selon trois modalités :

  • par le professeur, en classe, avec un dispositif de visualisation collective adapté ;
  • par les élèves, sous forme de travaux pratiques de mathématiques ;
  • dans le cadre du travail personnel des élèves hors du temps de classe (par exemple au CDI ou à
    un autre point d’accès au réseau local).

Évaluation des élèves
Les élèves sont évalués en fonction des capacités attendues et selon des modes variés : devoirs
surveillés avec ou sans calculatrice, devoirs en temps libre, rédaction de travaux de recherche, travaux
pratiques pouvant s’appuyer sur des logiciels.

Source: Conseil supérieur des programmes: voir intégralité du texte